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العنوان
Etude de la mortalite perinatale 1980-1981 :
المؤلف
Gauduchon, Jean-Paul.
هيئة الاعداد
باحث / Jean-Paul Gauduchon
مشرف / Antoine La Selve
مشرف / Antoine La Selve
مشرف / Antoine La Selve
الموضوع
Mortalité - Statistiques - Périodiques.
تاريخ النشر
1983.
عدد الصفحات
185 p. :
اللغة
الفرنسية
الدرجة
الدكتوراه
التخصص
الطب
تاريخ الإجازة
1/1/1983
مكان الإجازة
جامعة الزقازيق - كلية الطب البشرى - Medicine
الفهرس
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Abstract

La décennie 70 nous a permis d’assister a un développement considerable des progrès de l’obste’trigue et de la Néonatologie, qul nous ant conduit a obtenir en 1981 tine mortalité périnatale dé 12.3 pour mule naissances vivantes dans notre pays.
L’étude de cette mortalité pdri-natale est intdressante, car elle nous donne une approche de la qualité de l’obstétrigue et de la médecine néonatale d’un pays, et plus globalement de sa politigue pennatale.
Elle apparait comme un ban te’moin, permettant des comparai— sons d’un centre a tin autre, d’une region a une autre, d’un pays a un autrer ces confrontations étant be’ne’fiques et ndcessaires pour progresser.
Ii nous faut tout d’abord rappeler guelques definitions
La pdniode péri-natale englobe les enfants nés a partir de 180 jours de gestation, soit 28 semaines d’aménorrhée jusqu’à 6 jours de vie après l’accouchement. La mortalité péri—natale se de’finit dana comrne le pourcentage de morts survenues pendant cette période, rapporte’ au nombre de naissances d’enfants vivants.
Elle se decompose en trois périodes
— la mortalité in utéro elle concerne les enfants morts avant tout debut de travail, touchant des foetus de plus de 180 jours de gestation,
- la mortalité intra-partum elle concerne des enfants marts pendant le déroulement du travail,
— la mortalité néo—natale précoce elle concerne les enfants nés vivants et décédés pendant la premiere semaine de vie. tricale directe, gui vivent plus de 7 jours et parfois méme trés longtemps.
C’est cependant un assez hon tdmoin, puisgue sur l’ensemble de la mortalite’ infantile, plus de 50 9 des enfants ddcèdent la premiere semaine.
DEMOGRAPHIE FRANCA ThE
Vers 1865, le nomhre de naissances vivantes atteignait 1 million environ et prés de 900 000 en 1901. A partir de 1946, le chi±fre est restd stable, nettement au—dessus des 800 000 naissances, puis on note une chute brutale a partir de 1973, contemporaine des problèmes dconomigues de l’ópogue. Ainsi, en 1974, 799 000 zaissances, soit une baisse de près de 7 , et en 1976, le minimum Edt atteint avec 720 000 naissances. Certes, une remontee lui a fait suite, pour atteindre 795 000 en 1980 et autour de 800 000 en 1981, mais sans jamais atteindre las chiffres prdcédents, et de plus, une nouvel— le baisse de natalitd vient d’être enregistrde, dépassant les 8 pour lpremiers mois de 1983.
La taux moyen d’enfants par femme, gui était proche de 5 au milieu du l8ème siècle, n’a cessé de décroitre, pour atteindre 2.1 en 1974, 1.83 en 1976 et reste depuis aux environs de 1.8. Ceci pose un problème reel, puisgue une population n’assure plus son renouvelement en dessous de 2.10.
LA PERI-ZvATALfl’E EN FRANCE
Dans le mdme temps, la mortalitd pdri—natale et infantile a régressé de fagon spectaculaire.
La mortalitd pJri—natale française était de 80 pour 1000 a la fin du l9ème siècle, de 50 pour 1000 en 1940, de 29 pour 1000 en 1963, enfin de 18 pour 1000 en 1975.
Le tableau (page suivante) illustze cette progression et en prdcise les diffe’rentes composantes depuis 1955.
On pourra constater gue
la morti—natalitd représentait la moitié de la mortalité infantile vers 1955,
alors gue depuis 1975, la raorti—natalit4 est trés proche de Ia mortalité infantile,
• la part de la mortalitd post—néonatale précoce représente actuelleinent a peine plus du 5ème de la mortalitd globale contre le tiers en 1955.
• la mortalitd in utéro est celle gui a le moms diminué sur l’ensemble.
• la mortalité péri-natale n’a diminud qu’assez peu jusgu’en 1965, puis a .baissé progressivement depuis cette date, et une accélération nette de Ia pente de diminution a été notée dans la décennie 70. Cette accéle’ration est surtout le fait d’une diminution franche de la mortalité ndo-natale précoce, due au développement de la Néonatologie dans le cadre de la mise en place d’une politigue do périnatalité sur le plan national. Len objectifs globaux en ont même dté dépassés.
Sur le plan international, la France reste cependant en retrait par rapport aux pays nordigues Suede, Finlande, Pays Bas, gui constituent le groupe de tdte, mais devance l’Angleterre, les Stats Unis et l’Allemagne Fédé— rale, or) pourtant la structure hospitalière est correcte.
Dans les pays du Tiers Monde, la mortalité pdri-natale reste trés élevée : SNIGDAHA CHOSE rapporte une mortalité pdri-natale de 50.1 pour 1000 a CALCUTTA.
ABUDU rapporte une mortalité p&i-natale de 42.5 pour 1000 au Nicaragua (Hdpital du Lagos).
La prevention obste’trico-pe’diatrigue réalisée en France a donc porte ses fruits, mais des progrés restent possibles. En particulier, le nombre de pre’maturés nta gue trés peu diminué. La diminution de la mortalite’ pe’rinatale frangaise repose en plus sur la diminution de près de 40 % de la mortali— té de ces prdmaturés et notamment des grands prématurés. Ii est possible de re’— duize Ue cliiffzes, at d’atteindre les 3 4 c de la Finiande ou de Ia Suede.
Ceci souligne l’importance d’une collaboration obstétrico—pe’dia— trigue étroite. Uscher a du reste montré gue la mortalitd péri-natale diminue considérablement guand la maternité travaille avec un service de Reanimation néo-natale dens le même Hôpital.