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العنوان
L’écriture de l’espace dans l’œuvre de Henri Bosco (Malicroix, L’âne Culotte, Le mas Théotime, et L’enfant et la rivière) /
المؤلف
Mikhail, Bassem Saber.
هيئة الاعداد
باحث / باسم صابر ميخائيل
مشرف / / لوسيل لويس برسوم
مشرف / يحيي طه إبراهيم حسانين
الموضوع
French literature - History and criticism.
تاريخ النشر
2014.
عدد الصفحات
331 p. ;
اللغة
الفرنسية
الدرجة
الدكتوراه
التخصص
اللغة واللسانيات
تاريخ الإجازة
1/1/2014
مكان الإجازة
جامعة المنيا - كلية الألسن - اللغة الفرنسية
الفهرس
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Abstract

Cette recherche prétend mettre en évidence comment les héros vivent dans une communion intime avec l’espace et la matière. On peut percevoir des images qui se répètent continuellement : la maison, la forêt, l’île, le jardin… Ce sont des métaphores régressives du refuge. Notre étude est donc une étude des images isomorphes du repos, de l’intimité et du bonheur. Vivant dans la nature, le héros est hanté par des présences. Il est, en effet, très marqué par cette vie secrète qu’il trouve inscrite dans les éléments et l’espace qui l’entourent. Dans ce contact avec les éléments et l’espace, les personnages éprouvent souvent un bien-être physique et moral. Les éléments de la nature sont présents d’une vie propre et la nature que l’écrivain évoque est souvent douce comme les bras d’une mère, elle est la véritable source du bonheur. Le héros vit, en effet, en contact permanent avec la nature, subit l’envoutement des éléments ; mais pour pouvoir percevoir ces présences multiples, il faut se rendre attentif au murmure des choses.
La recherche est divisée en quatre chapitres, y inclus le chapitre préliminaire intitulé Le thème de l’enfance et le paradis perdu. En étudiant l’univers enfantin dans ces romans nous relevons certains aspects du monde de l’enfance (et que l’on retrouve chez les héros adultes), qui permettent de mieux comprendre l’attitude des personnages face au monde des éléments. Le thème du paradis est repris dans tous les romans : image d’une paix, harmonie avec l’univers, désir d’innocence et de pureté.
Le premier chapitre, étant intitulé L’espace-refuge prétend aborder comment la maison est un refuge où l’on peut se reposer, protégés contre les dangers réels ou imaginaires. La maison est par excellence l’archétype du refuge, du bien-être, du repos assuré et certain dans notre histoire et notre vie. Le chapitre deuxième, dont le titre est L’ambivalence des quatre éléments, démontre que la rêverie prenait racine dans la matière : la terre, l’air, les eaux, le feu. Les éléments, en effet, catalyseurs ou motifs de rêveries, entraient les personnages dans un monde merveilleux. Dans ce chapitre, qui met en évidence le contact qui se fait entre l’homme et les éléments, nous essayons de faire apparaître cette ambivalence en démontrant que si l’expérience que le personnage fait de cette fusion est souvent heureuse, elle est également, si elle se prolonge, inquiétante. Dans le chapitre troisième, intitulé Une poétique de l’univers bosquien, nous observons que le personnage vit en contact permanent avec le monde des éléments ; ce contact l’entraine dans d’interminables rêveries sur la matière. Solitude, silence, attente, permettent à l’âme de l’homme de s’accorder à celle du monde. Le phénomène de dédoublement que connaissent tous les personnages facilite le contact avec le cosmos. La nuit nous semble être le seuil qu’il faut franchir pour découvrir la nature, entrer en communication avec le monde des éléments.