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العنوان
Le féminisme et l’écriture féminine dans quelques œuvres d’Assia Djebar /
المؤلف
Hagag, Abir Said Mohamed.
هيئة الاعداد
باحث / عبيــر سعيــد محمــد حجــاج
مشرف / عــــــــادل تكــــــــلا
مناقش / أمـانــــي سميـــــر
مناقش / عــــــــادل تكــــــــلا
الموضوع
Littérature française Histoire et critique. Littérature française.
تاريخ النشر
2017.
عدد الصفحات
205 p. ;
اللغة
الفرنسية
الدرجة
ماجستير
التخصص
اللغة واللسانيات
تاريخ الإجازة
1/1/2017
مكان الإجازة
جامعة بنها - كلية الاداب - اللغة الفرنسية
الفهرس
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from 205

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Abstract

Assia Djebar, est une écrivaine féministe qui cherche toujours dans ses œuvres à promouvoir les droits de femmes et leurs intérêts dans la société civile. Le féminisme s’est bien attaché à l’écriture d’Assia Djebar. Un large ensemble de revendications sont exprimées par les personnages féministes dans les œuvres d’Assia Djebar. Celles-ci apportent une réflexion méthodique sur la condition féminine et la souffrance de la femme dans la société algérienne. L’écriture féminine laisse son empreinte la plus visible dans le domaine de la littérature algérienne francophone .parmi tant d’autres nous considérons Assia Djebar comme la première femme algérienne qui prend la plume pour écrire sur la femme et son corps, et sur l’Histoire de l’Algérie. Talentueuse et très douée dans la création littéraire, elle s’intéresse à prendre des thèmes très animés qui cherchent toujours à réaliser la promotion de la femme algérienne. En conséquence, l’écrivain algérien est attaché à la destinée de son Algérie natale. Il s’agit d’assurer qu’on trouve une relation primitive entre la littérature maghrébine de langue française et la guerre de l’Algérie. La plupart des textes littéraires algériens sont le produit des événements historiques comme les œuvres d’Assia Djebar. Ainsi, au Maghreb, la littérature féminine est considérée comme une écriture de la résistance et du combat qui prend la figure de malaise et de contestation dont le peuple algérien a souffert plus de cent ans. Cette littérature féminine demeure le témoin de la souffrance et le cri de la femme algérienne. Parmi la création littéraire féminine nous choisissons quelques œuvres d’Assia Djebar pour le thème principal de notre étude car l’écriture d’Assia Djebar est très privilégiée et elle représente un énorme succès dans le champ littéraire. Assia Djebar est une écrivaine militante qui a confronté deux difficultés: L’invasion de l’Algérie par les troupes françaises, et l’oppression de la femme dans une société masculine qui la refuse et nie ses droits sociaux, et politiques,…. .Elle est considérée une féministe qui écrit avec sentiment d’urgence contre la régression et la misogynie. Assia Djebar est devenue le symbole de la libération de la parole féminine. Elle est la première algérienne qui a écrit un roman « La Soif, 1957 » lors qu’elle avait 20 ans. Représentante de la voix de la femme comme ”Gamila bou Herid” qui défend sa patrie par toutes ses forces, elle n’a pas hésité à se sacrifier pour réaliser la libération de son pays. Symbole vivant de la femme combattante, guerrière opposée au régime colonial, Assia Djebar nous présente dans ses œuvres, des personnages féminins maquisards qui participent à la résistance, où s’enrôle la femme dans l’Histoire de l’Algérie. Sa production littéraire est d’une grande originalité: elle montre le point de vue des femmes, leurs thèmes sociaux, politiques, religieux dans la société algérienne. Sa position littéraire et sa situation algérienne sont inséparables de sa langue d’écriture. En effet, si son œuvre attache tant d’importance à l’écriture en langue française pour une femme musulmane, c’est que cette langue est le symbole de la libération et de l’oppression qu’a subi la femme algérienne Nous choisissons trois ouvrages d’Assia Djebar qui interrogent la problématique de la femme arabe musulmane et celle de la guerre de l’Algérie tout au long de trois œuvres; L’Amour, La Fantasia, 1985. La Femme Sans Sépulture 2002, et Femmes d’Alger dans leur appartement, 1980. D’abord, L’amour, la fantasia, publié en 1985, est un texte d’une grande qualité littéraire. Il se compose de trois parties dans lesquelles s’alternent des chapitres autobiographiques avec des chapitres historiques qui ne suivent aucun ordre chronologique précis. Cette œuvre qui réunit les souvenirs d’enfance, d’adolescence de la romancière et certains épisodes de la guerre de l’Algérie depuis la conquête en 1830 jusqu’à l’indépendance en 1962. Aussi, c’est un roman sur l’amour et la difficulté de la langue. Dans, La Femme sans Sépulture 2002, elle décrit l’histoire de Zoulikha, l’héroïne de Césarée (Cherchell) qui prend le maquis en 1957. Mais Zoulikha, la maquisarde, est disparue et tuée par les Français. Ses deux filles Mina et Hania restent plusieurs années à la recherche du corps de leur mère mais en vain. Cette femme reste sans sépulture. Cette histoire est racontée plusieurs fois de différentes manières romanesques par des voix féminines collectives. Quant à, Femmes d’Alger dans leur appartement, 1980, c’est un recueil de nouvelles. Nous avons pris quelques exemples de cet ouvrage pour renforcer et fortifier le sujet. Ce recueil de huit nouvelles est divisé en deux parties « Hier » et « Aujourd’hui » dans lequel, Assia Djebar raconte les destins multiples des femmes algériennes pendant la guerre de libération et leur fatalité de l’enfermement. Cette œuvre a une préface et une postface. Une préface importante et une postface illuminent ce recueil et lui donne une valorisation pour l’écriture. Ce qui justifie la méthode que nous avons entrepris d’abord la division, la forme, notre thèse est divisée en trois chapitres qui sont équivalents. Le premier chapitre sous le titre « Le féminisme» se compose de quatre points. Dans ce chapitre que nous intitulons « une vision historique sur le féminisme et l’écriture féminine » : nous avons donné les définitions différentes du féminisme et de féminité selon le dictionnaire. Nous avons également montré la différence entre les deux termes. Nous avons expliqué les mouvements féministes et leurs revendications, et leurs réformes. Dans un deuxième temps nous nous sommes intéressés à quelques caractéristiques de l’écriture d’Assia Djebar: « la féminité dans l’écriture d’Assia Djebar ». Dans ce point nous avons montré à travers les trois romans étudiés, les moyens de l’expression, les sources utilisées, la structure des trois œuvres tout en indiquant comment Assia Djebar a envahi la sphère littéraire par son écriture exceptionnelle. Ajoutons aussi l’explication de la notion de l’utilisation de la première personne ”je” dans l’écriture d’Assia Djebar «Le ”moi” dans les œuvres étudiées d’Assia Djebar». Dans ce point, nous avons analysé la situation de la narratrice dans les trois œuvres. Pour conclure ce chapitre, nous avons braqué la lumière sur «La conception de la présence féminine» qui a traité le cri de la femme dans l’amour, l’interdiction de l’amour pour la femme pacifiste, close, isolée; et le cri de la femme guerrière, opposée au régime colonial. Nous avons cité certains types féminins comme des symboles de la souffrance de la femme algérienne. Le statut et la condition de la femme ont été présentés dans ce point pour affirmer qu’Assia Djebar représente une étape primitive dans l’Histoire de la littérature algérienne. Dans le deuxième chapitre intitulé « La société et la femme » .Deux idées primordiales constituent la méthode d’analyse : «le rôle du regard dans la vie des personnages » et « l’entourage social ». D’abord, nous avons montré l’importance du regard dans la vie des personnages : le regard est un moyen de communication efficace entre les gens. Plusieurs types du regard sont analysés d’après les trois œuvres que nous avons étudiées. Dans «L’entourage social», nous focalisons sur les déplacements des personnages principaux d’un lieu-milieu d’origine à un lieu-milieu d’arrivée. Nous avons expliqué comment l’entourage social conduit le comportement de la femme. Dans L’amour, la Fantasia, 1985, nous avons analysé les différences entre la femme algérienne et la femme française, leur culture, leur parole, leurs vêtements, leur coutumes, leurs usages. Même les déplacements de la narratrice à travers ses souvenirs d’enfance et d’adolescence sont décrits. Dans La Femme Sans Sépulture, 2002, nous avons parlé de déplacements des personnages principaux pour chercher le corps de Zoulikha, qui reste sans Sépulture. Ainsi, les déplacements de Zoulikha elle-même et les changements de son comportement selon son entourage social à travers des monologues intérieurs. À la fin de ce chapitre, nous avons indiqué l’entourage social dans le récit « la nuit du récit de Fatima » à travers ses souvenirs d’enfance, et l’enfermement, la séquestration de la femme. Le troisième chapitre «la violence» tourne autour de deux facteurs essentiels: « la violence et la guerre » et « la violence langagière ». Ce chapitre traite la relation entre la violence et la guerre de l’Algérie, la peur, l’horreur, l’angoisse, et l’amertume du peuple algérien. Nous avons éclairé la violence et le sang dans la société algérienne à travers les témoignages, les rapports de témoins militants. Ce qui nous amène à la stratégie de « la violence langagière »de l’écrivaine. Pour conclure ce point, nous avons montré le conflit entre la langue maternelle et la langue étrangère. Assia Djebar pose la question sur le problème de la langue. Cette langue française est comme témoin de la colonisation. Ainsi, nous avons montré le thème de l’oralité de la langue arabe pour affirmer qu’on trouve une lutte entre les deux langues différentes.