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العنوان
L’harmonisation sémantiq ue entre le verbe et sa préposition :
المؤلف
Elfakharany, Chérine Fathy.
هيئة الاعداد
باحث / شيرين فتحى الفخرانى
مشرف / سهير الشامى
مشرف / دانيال ليمان
مناقش / ضحى شيحة
مناقش / مديحة دوس
مناقش / رشا الخميسي
الموضوع
Littérature françaises - - histoire et critique.
تاريخ النشر
2018.
عدد الصفحات
335 p. :
اللغة
الفرنسية
الدرجة
الدكتوراه
التخصص
اللغة واللسانيات
تاريخ الإجازة
12/3/2019
مكان الإجازة
جامعة الاسكندريه - كلية الاداب - اللغة الفرنسية
الفهرس
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Abstract

La définition la plus commune de la préposition
sur , y compris chez les l inguistes, est
qu’elle indique la position d’un sujet supérieur à un objet, comme, sur le plan spatial, dans La
lampe est sur la table , et, sur le plan métaphorique, dans Les politiques influent sur le sort du
peuple . Cependant cette approche rencontr e de nombreuses difficultés : entre autres, on ne peut
l’appliquer, sur le plan spatial, à : La petite fille leva les yeux sur son père ni, sur le plan
temporel, à : Elle va sur ses vingt ans, ou encore, sur le plan métaphorique, à : Amr compte sur
ses ami s. Le s définitions existantes de la préposition sur ne sont donc pas satisfaisantes.
Notre thèse propose, dans sa première partie, une identité sémantique pour cette
préposition, après une évaluation critique de ce que proposent les dictionnaires, gramma ires de
référence et divers travaux scientifiques qui lui sont consacrés. L’hypothèse est que le verbe
sélectionne la préposition qui introduit son complément selon une affinité sémantique entre les
deux par exemple, si influer construit son complément a vec s ur , c’est qu’il y aurait un accord,
une harmonie sémantique, entre influer et sur
Le second volet de la thèse met au point le corpus fiable et exhaustif qui permettra de
tester l’hypothèse avancée dans les conditions les plus rigoureuses possibles, à savo ir les verbes
ne construisant leur complément qu’avec la préposition sur ce qui suppose la caractérisation
préalable de la notion de « complément ».
Le troisième chapitre comporte une première partie vérifiant dans le corpus que la
préposition sur a bie n l’identité que lui confère notre hypothèse, ce qui est le cas à 100 % des
énoncés testés. La seconde partie montre à 92 % que le verbe se construit avec une préposition
avec laquelle il a une affinité de sens. L’hypothèse selon laquelle il y a harm onisa tion
sémantique entre le verbe et sa préposition en l’occurrence dans le cas du complément
introduit par sur avec l’identité que nous lui avons attribuée se trouve donc vérifiée.